Attentat, accident grave, catastrophe naturelle, agression, viol. Personne n’est à l’abri d’un drame. Mais aujourd’hui, des psychologues canadiens se montrent optimistes. Vivre un événement traumatique pourrait rendre les personnes meilleures. Et ça, ce serait assurément une bonne nouvelle.
out le monde a entendu parler des séquelles psychologiques présentées par les anciens combattants américains revenus du Viêtnam. Insomnies, irritabilité, dépression, violence. Le syndrome de stress post-traumatique peut avoir de graves conséquences. C’est pourquoi Patrick Mortier, psychologue à Montréal, s’est intéressé, dans le cadre de sa thèse, à des survivants du génocide rwandais. Et surprise, il a découvert que plusieurs rapportaient se sentir grandis et avoir de meilleures relations interpersonnelles.
l s’agit sans doute là de ce que deux professeurs de l’Université de Charlotte avaient baptisé, il y a une dizaine d’années déjà, la croissance post-traumatique. Un phénomène étonnant mais bien réel.
atrick Mortier veut rester optimiste : « Même chez ceux qui vont affirmer en ressortir de meilleures personnes, la croissance post-traumatique peut prendre des mois, voire des années. On n’enlève rien aux conséquences négatives, mais cela permet aux gens de garder espoir. » C’est déjà une bonne nouvelle, non ?
Nathalie Mayer, pour newzitiv.com