Les élèves studieux et motivés, ça existe. Et ils ne sont pas forcément issus des milieux les plus favorisés. La bonne nouvelle pour ceux qui évoluent dans un environnement réputé difficile, c’est que des solutions ont été mises en place pour les aider à réaliser leurs rêves. On les appelle les internats d’excellence. Ça fonctionne et sur NewZitiv, on en parle !
e sont quelques unes des paroles de la chanson de Jean-Jacques Goldman, « C’est ta chance ». « Faudra remplacer tous les « pas de chance » par de l’intelligence. » C’est aussi le principe de base de ce que l’on appelle l’égalité des chances. Une valeur chère au cœur des Français. Une valeur sur laquelle veut reposer le dispositif baptisé internats d’excellence. Même si Patrick Rayou, professeur en Sciences de l’éducation à l’Université de Paris 8, tient à modérer.
is en place en 2008, les internats d’excellence offrent donc à ceux qui ont la volonté de réussir, des conditions de travail particulièrement favorables.
insi, les projets pédagogiques des internats d’excellence ne se limitent pas au strict temps scolaire. Ils s’étendent aussi au-delà en proposant aux élèves un accompagnement personnalisé. Aide aux devoirs, ouverture culturelle et sportive et échanges internationaux sont les plus du dispositif. A la rentrée 2011, on comptait en France 26 internats d’excellence et déjà des milliers de places labellisées dans 679 internats classiques. A terme, le programme vise l’ouverture de 20 000 places sur l’ensemble du territoire.
e dispositif semble donc entrer dans une phase de croisière satisfaisante pour tous. Car, si « les professeurs n’y trouvent pas forcément des élèves excellents, leur engagement scolaire et leurs progrès les ravissent », témoigne encore Patrick Rayou.
es internats d’excellence, ça ne fait donc aucun doute, sont une bonne nouvelle pour les élèves qui ont la chance d’y entrer. Les autres profiteront-ils à terme de ces laboratoires du succès ? Ou les internats d’excellence resteront-ils à jamais une vitrine de l’institution ? La question reste pour l’heure entière.
Nathalie Mayer, pour newzitiv.com