Yves Saint Laurent, Jean-Paul Gaultier, Christian Lacroix, Coco Chanel, Sonia Rykiel. On ne compte plus les grands couturiers qui ont, par leur talent, acquis une renommée internationale après avoir fait leurs premiers pas sur notre territoire. Depuis quelques années, des marques de prêt-à-porter branchée et made in France tirent aussi leur épingle du jeu. La mode à la française, ça fait rêver le monde et sur NewZitiv on en parle.
[message_box title= » » color= »red »]Du Comptoir des Cotonniers à The Kooples[/message_box]
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’est en 2008 que commence l’histoire de The Kooples, une marque de prêt-à-porter fondée par 3 frères, Alexandre, Laurent et Raphaël, les fils de Tony Elicha, lui-même créateur, quelques années plus tôt, du célèbre Comptoir des Cotonniers.
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es clientes de la marque de papa sont des mères et des filles à la recherche de vêtements leur permettant de mettre en avant leur complicité. Les adeptes des fistons, eux, sont des couples chics et branchés qui profitent d’une ligne androgyne et mixte pour exprimer leur symbiose.
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eux concepts aussi distincts que semblables et qui ont su séduire, d’abord en France puis à l’étranger. Avec plus de 40 boutiques au Japon, beaucoup plus à travers l’Europe et un peu moins aux États-Unis, le succès du Comptoir des Cotonniers est international. The Kooples démarre de son côté tout juste son aventure à l’export mais a d’ores et déjà ouvert de nombreuses boutiques en dehors de nos frontières, faisant exploser son chiffre d’affaire en pleine période de crise économique.
[message_box title= » » color= »red »]L’armoire idéale de Ba&sh[/message_box]
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l’origine de la marque de prêt-à-porter Ba&sh, Barbara Boccara et Sharon Krief, deux amies d’enfance dont l’objectif était de créer elles-mêmes les vêtements qu’elles pourraient avoir envie de porter tous les jours. Des collections féminines et joyeuses, simples et chics. En 2003, quelques grands magasins sont séduits par l’idée puis, c’est l’ouverture d’une première boutique à Saint Germain des Près. Quelques années plus tard, le french touch version Ba&sh a conquis le monde et la marque compte plus de 450 points de vente répartis sur l’ensemble de la planète.
[message_box title= » » color= »red »]Les lettres de noblesses de Zadig et Voltaire[/message_box]
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adig et Voltaire. Comme son nom le laisse sous-entendre, voici encore une marque de prêt-à-porter que l’on doit à un créateur français, Thierry Gillier. Aujourd’hui surtout connue pour ses cachemires et pour sa tendance Rock’n Roll, la marque a vu le jour en 1995. Après avoir assuré son succès en France, Thierry Gillier s’est rapidement attaqué au reste du monde. Iggy Pop, Russel Crowe, Kirsten Dunst ou encore Kate Moss font partie de ses clients les plus célèbres à l’international. La marque compte ainsi désormais de nombreuses boutiques un peu partout dans le monde, de l’Europe à l’Asie et passant par les Etats-Unis et même l’Afrique. Et au cœur de la récession, elle affiche une santé de fer.
[message_box title= » » color= »red »]La belle histoire des espadrilles[/message_box]
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elon les historiens, l’espadrille a longtemps été la seule chaussure portée par les paysans basques. A la fin du 19e et au début du 20e siècle, le succès de cette chaussure est tel que sa fabrication fait vivre toute une région. Puis, la mode passe. La concurrence asiatique fait rage et il faut attendre la fin des années 2000 pour assister au retour en grâce de l’espadrille made in France.
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]A[/dropcap]ujourd’hui à Mauléon, berceau historique de l’espadrille dans le Pays Basque français, la chaussure est à nouveau cousue main. Couleurs vives, motifs à fleurs et même talons hauts, elle a été mise aux goûts du jour et s’est même offert les podiums d’Yves Saint Laurent.
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]D[/dropcap]u Côté de Art of Soule, le chiffre d’affaire a pratiquement été multiplié par 20 et l’exportation, surtout vers l’Asie, représente 65% du marché.
[quote align= »center » color= »#999999″]La bonne nouvelle c’est que ce succès devrait rapidement profiter aux ouvriers locaux puisqu’une vingtaine d’embauches est programmée d’ici à la fin de l’année dans le Pays Basque.[/quote]
Nathalie Mayer, pour NewZitiv.com