La semaine dernière, le Grand Palais de Lille accueillait le Salon EnviroNord. La bonne nouvelle, c’est que les entreprises et les collectivités ont pu y découvrir des solutions environnementales pour leurs activités. L’un des produits phares de cette édition : un moteur écologique made in France.
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lusieurs années de travail de recherche et de développement. C’est ce qu’il aura fallu aux scientifiques de l’Université d’Artois de Béthune et à leurs partenaires industriels régionaux pour mettre au point un moteur écologique, économe en énergie. « Pas moins de 300 millions de moteurs sont installés chaque année dans le monde. Cela représente ¼ de l’énergie consommée », a expliqué, en conférence de presse, Paul Ducasse, le directeur général de la Medee, un pôle regroupant laboratoires, grandes écoles, PME et industriels engagés dans le domaine de la maîtrise énergétique des entraînements électriques. D’où l’importance de développer, en parallèle des systèmes à énergie renouvelable, des moteurs moins énergivores. Le projet des chercheurs de Béthune a été soutenu par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et par EDF.
[message_box title= » » color= »green »]Le triomphe de l’éco-conception[/message_box]
« Nous sommes partis d’un moteur classique auquel nous avons substitué quelques éléments innovants », a précisé Jean-François Brudny, le directeur du Laboratoire Systèmes Electrotechniques et Environnement (LSEE).
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]D[/dropcap]es éléments dits bio-sourcés car issus de la biomasse animale ou végétale. Comme c’est le cas des ventilateurs à base d’amidon ou de fibre végétale. Des éléments de plus, tous fabriqués en France. « Les rendements passent de 85 à 90%. Ce n’est pas révolutionnaire mais, appliqué à 300 millions de moteurs… », a souligné Paul Ducasse.
[message_box title= » » color= »green »]D’abord dans l’industrie[/message_box]
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e premier marché visé par les concepteurs de ce moteur économe et à l’impact environnemental réduit est celui de l’industrie. « Nos machines à laver, nos aspirateurs, nos mixers pourraient en profiter. Mais le prix des matériaux fabriqués en France en augmente le coût d’achat (+10% environ) », a expliqué Paul Ducasse. Dans l’industrie, les moteurs tournent suffisamment pour que le gain en coût d’exploitation fasse oublier le surcoût à l’achat. Et Paul Ducasse envisage déjà une mise sur le marché grand public d’ici 2 à 3 ans.
[quote align= »center » color= »#999999″]Une vraie bonne nouvelle pour notre Planète ![/quote]
Nathalie Mayer, pour newzitiv.com