En 2006, le foie gras a été inscrit dans le code rural français comme faisant partie de notre patrimoine culturel et gastronomique. Une bonne nouvelle pour tous les amateurs de bonne chère. Et aujourd’hui plus que jamais, le foie gras s’exporte dans le monde entier et sur NewZitiv, on en parle.
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]P[/dropcap]
our commencer, une petite question de culture générale. Savez-vous où est née la tradition du foie gras ? Dans le Sud-Ouest… ou peut-être en Alsace. Depuis longtemps en tout cas, ces deux régions de France se disputent gentiment la paternité de ce mets de fêtes. Pourtant, la réalité historique, c’est que le foie gras a vu le jour… sur les bords du Nil, il y plus de 4 000 ans ! Ça vous en bouche un coin… coin…
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]D[/dropcap]
epuis, il est incontestablement devenu l’un des plats les plus emblématiques de la gastronomie française (nous parlerons des autres dans de prochains articles, c’est promis).
[message_box title= » » color= »red »]La France, Championne du Monde[/message_box]
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]7[/dropcap]
5%. C’est tout simplement la part de la production mondiale de foie gras cru qui est réalisée sur le territoire français. Une production qui ne cesse d’augmenter. De quelques 18 000 tonnes en 2005, elle est ainsi passée à pas loin de 19 500 tonnes en 2010. Une production qui régale, au moins 1 fois par an, près de 8 Français sur 10. Mais une production surtout qui séduit à l’étranger.
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]A[/dropcap]
insi, en 2005, les exportations s’élevaient à tout juste plus de 3 000 tonnes. En 2010, au cœur de la crise économique, elles dépassaient les 5 000 tonnes portant l’excédent de la balance commerciale du foie gras à plus de 47,5 millions d’euros. Et ce malgré la menace d’interdiction de la vente de foie gras en Californie qui doit entrer en vigueur dès ce 1er juillet 2012.
[quote align= »center » color= »#999999″]« Nos entreprises à l’international se tournent plus vers les pays émergents, beaucoup plus porteurs », indique Philippe Baron, le président national des producteurs au sein du Comité interprofessionnel du foie gras (CIFOG).[/quote]
[message_box title= » » color= »red »]A la conquête de la Chine[/message_box]
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]L[/dropcap]
es Chinois par exemple, considèrent le foie gras comme particulièrement bon pour la santé. Et il est de plus en plus souvent proposé au menu des grands restaurants du pays. Un petit bémol toutefois puisque les Chinois ont l’interdiction absolue d’importer de la viande crue de France.
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]M[/dropcap]
ais qu’à cela ne tienne, certains producteurs de l’Hexagone, Rougié en tête, ont décidé d’ouvrir sur place une ferme de gavage. La première sans doute d’une longue série. Elle emploie déjà plus de 50 ouvriers locaux qui produisent du foie gras selon des méthodes traditionnelles bien de chez nous.
[message_box title= » » color= »red »]Pas de crise… de foie gras[/message_box]
[dropcap type= »circle » color= »#ffffff » background= »#555555″]L[/dropcap]
a bonne nouvelle pour notre gastronomie, c’est donc que ce mets emblématique de l’art de vivre à la française semble avoir encore de beaux jours devant lui. Le secteur du foie gras décidément, ne connait pas la crise ! D’autant qu’en France, il représente plus de 35 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects, essentiellement dans le Sud-Ouest et en Alsace.
Nathalie Mayer, pour newzitiv.com